Cafe Racer, le vintage en question

La tendance cafe racer met vraiment en avant un état d’esprit résolument tourné vers un style à part. Les amoureux de vieux cuirs élimés, de motos préparées et dépouillées, de vitesse se retrouvent autour d’un concept. Au départ, à Londres, dans les années 50, il ne s’agit que de faire la course d’un bistrot à un autre.

Les motards se lancent des défis, couchés sur leurs réservoirs pour aller plus vite encore. En fait, le but est de personnaliser au maximum son engin, avec des modifications techniques et esthétiques à faire pâlir la concurrence. Hommes et femmes pilotes adorent avoir la bécane qui leur ressemble.

Toutes les marques sont représentées dans les différentes manifestations qui regroupent des motos cafe racer. L’essentiel étant toujours d’avoir cette touche d’originalité qui fait vibrer les amateurs du genre. Un beau bruit, une bonne odeur de cuir, des chromes qui rutilent, il n’en faut pas plus pour séduire un public déjà tout acquis à la cause. Les plus grands préparateurs s’essaient à cette spécialité, avec des performances sur certaines machines vraiment étonnantes. Lors de festivals, c’est un vrai bonheur autant de regarder que d’écouter. Les motorisations des motos cafe racer sont réglées comme des horloges, les lignes soignées.

Dans l’esprit des runs traditionnels, la tendance cafe racer apporte cette touche vintage à la moto qui lui donne un charme incomparable. Loin des équipements de plus en plus perfectionnés des nouvelles versions mises sur le marché, les motos cafe racer se dépouillent pour ne garder que l’essentiel.

La vitesse et l’élégance sont au rendez-vous, les pilotes au masculin comme au féminin se font plaisir, ce sont vraiment de beaux moments dans une vie de motard. L’ambiance est souvent assurée par des groupes de rock qui collent parfaitement au sujet. D’ailleurs, on rapproche souvent les motards cafe racer de la scène chopper aux Etats-Unis, en raison de leur culture anticonformiste évidente.

Il est bon de se souvenir qu’à l’origine du mouvement, les motos cafe racer devaient être capables d’atteindre des vitesses supérieures à 160 km/h pour parvenir à rallier la bistrot de départ, après être allé jusqu’à un autre prédéfini, avant que la musique distillée par le juke-box ne soit terminée. La consommation d’alcool n’a jamais constitué un enjeu. Les pilotes ont toujours bu des cafés, pour garder la tête froide et toute leur lucidité. C’est qu’ils y tiennent à leur terrible engin.