Conseils pour reconnaître un bon whisky

Pour les nombreux adeptes du whisky, cette eau-de-vie ne se déguste pas de façon banale. Trouver un bon whisky représente une démarche en soi, et un minimum de connaissances pour comprendre les différences de catégories et le savoir-faire des différents fabricants. Voici quelques astuces pour s’y retrouver.

Quelles sont les catégories ?

Le « single malt » est un whisky de malt (orge) provenant d’une seule distillerie tandis que le whisky « pure malt » est un assemblage de « whiskies de malt » recueilli auprès de plusieurs distilleries.
Un blended whisky (appelé aussi blend) est aussi un assemblage de whiskies de grain ainsi que d’un whisky de malt au minimum.

Quels sont les gages de qualité d’un whisky ?

Ils reposent sur l’utilisation d’une source d’eau réputée et d’un procédé de vieillissement en fût allant de 3 ans à 12 ans d’âge. L’âge est un gage très important ; on estime qu’à 12 ans, une bouteille donnera de très bonnes sensations à la dégustation. Au-delà (on trouve des whiskies vieux de 40 ans), il y a un risque que les saveurs s’estompent pour laisser la place au goût boisé des fûts, bien trop prononcé.

La provenance est-elle importante ?

Si l’Ecosse et l’Irlande se disputent le titre de plus ancien producteur, il n’en demeure pas moins que ce sont ces deux pays qui produisent les whiskies les plus réputés et raffinés. Par contre, chaque pays a ses secrets de fabrication farouchement bien gardés, amenant à des saveurs différentes et remportant chacun des adeptes conquis. On dit du whisky irlandais qu’il démontre des parfums un peu plus rustiques que le whisky écossais. Ce dernier aurait une saveur plus accentuée. Quoiqu’il en soit, le Japon, la France et le Canada ne sont pas en reste, chacun produisant également des whiskies aux saveurs variées avec des techniques bien préservées.