A 3h20 de bateau de Milos, la petite île d’Amorgos est avant tout connue pour avoir servie de décor au film Le Grand bleu de Luc Besson.

Autant sur l’île de Milos le scooter ou le quad était de rigueur autant sur l’île d’Amorgos, la voiture est la meilleure amie du touriste tant les routes sont vallonnées et escarpées. Cet en effet une île très montagneuse ou les plus hauts sommets accessibles par la route culminent à plus de 500 mètres.

C’est un village un peu perché dans les hauteurs a quelques kilomètres du port de katapola. On y retrouve la douceur de vivre à la Grec, on prend le temps de vivre et de se balader dans les petites rues ombragées ou l’on y découvre des boutiques d’artisants locaux ( huiles d’olive, savons, peintres..). Chora est un village très mignon mais comme tout village d’îles grecques, désert entre 13h et 18h, moment où la plus part des boutiques sont fermées.

C’est d’autant plus désert hors saisi. Estivale. Il est grand temps de se rafraîchir!

Direction la Plage Agia Anna a quelques encablure de Chora. La pente est raide mais le jeu en vaut la chandelle. On ne parle plus de plage mais plutôt de crique aux couleurs paradisiaques. Du bleu, du vert émeraude, du gris rocheux, du jaune soleil, tous les ingrédients sont réunies pour profiter. Les touristes et locaux se mélangent sur la toute petite berge et sur tous les rochers environnant.

Certains souhaitant peaufiner leur bronzage intégrale se mettent à l’écart profiter pleinement  de la nature. C’est également le lieu idéal pour nager près des falaises muni d’un masque et d’un tuba pour contempler la vie sous marine. L’eau est transparente, plein de petits poissons se déplacent en bande mais rien d’extraordinaire à signaler. Une fois avoir bien profité de la mer jusqu’à 16h30 il est temps de filer jusqu’au fameux monastère construit a même la falaise.

Non loin de la crique Agia Anna, il faut absolument découvrir le monastère de Panagia Hozoviotissa. Celui-ci fut édifié au tout début du 11ème siècle. Sa particularité? Il est ancré dans une falaise à plus de 300 mètre au dessus du niveau de la mer. Pour l’atteindre, il faut grimper les 400 marches de pierre. A la porte du monastère, la vue y est incroyable, une petite crique inaccessible a pied se trouve juste en dessous, les couleurs sont magnifiques.

Ouverture des portes du monastère Panagia Hozoviotissa à 17h00, nous sommes accueillis par la gardien que l’on peut aussi surnommer le videur. En effet, pour y rentrer une tenue correcte est exigée: pantalon pour les garçons et jupe très longue pour les filles.

Pour ceux qui n’y ont pas penser les moines mettent à disposition des bas.

La visite du monastère est relativement rapide, peu de pièces sont accessibles. La vue tout en haut de l’édifice est juste incroyable! Dans la petite chapelle, un moine est la posté pour nous accueillir et raconter ses histoires en grec. Rien que de le voir en tenue, avec sa grosse barbe et l’entendre parler avec enthousiasme est un délice. En redescendant, des rafraîchissement nous attendent dans la salle à manger, nous avons même le droit à un petit verre d’alcool local agrémenter d’un loukoum maison.

En effet, nous avons eu le souffle coupé lorsque sur la route, en haut de la vallée, nous avons aperçu la fameuse plage du grand bleu. Les photos parlent d’elles mêmes, mais c’est quand même assez fou lorsque qu’on est sur place. Eau turquoise, des couleurs incroyables, une place quasi déserte, et une petite paillote au faux airs de cabane d’île déserte.