JR, artiste photographe ultra tendance.

JR est un artiste contemporain français né en 1983, entre photographe, colleur, peintre et tagueur qui expose dans la rue.

JR, du street art sous toutes ses formes.

D’abord amateur de graffitis, JR s’intéresse à toutes les formes d’art qui prennent place dans l’espace public et parcourt l’Europe à la recherche d’influences diverses. Lorsqu’il trouve un appareil photo dans une bouche de métro à Paris, il se met à explorer l’univers artistique urbain.

JR, artiste et créateur d’oeuvre d’art illégales.

Créant d’abord des œuvres d’art illégales, celles-ci touchent les gens et il parvient à exposer par la suite dans les plus grandes villes du monde, telles que Paris, Amsterdam, Londres et New York. Il reçoit le Ted Prize en 2011. L’anonymat de l’artiste JR et l’absence d’explications qui accompagnent ses œuvres créent une aura de mystère autour du phénomène.

Les œuvres de JR sont des photographies en noir et blanc souvent monumentales exposées dans la rue. Ce sont pour la plupart des portraits ou des corps pris sous différents angles, l’artiste étudie les lignes verticales, la perspective et les contrastes, le rapport entre l’homme et la ville. Les œuvres sont exposées sur les murs, sur les toits et mêmes sur les ponts.

JR réalise le projet « Portrait d’une génération » en 2006. Il s’agit d’une série de portraits de jeunes de la banlieue parisienne exposés sur les murs des quartiers bourgeois de la capitale. Cette exposition à ciel ouvert est tout d’abord illégale, mais devient officielle dès lors que la mairie de Paris expose elle-même ces photos sur ses murs.

En 2007, JR réalise l’exposition illégale la plus importante au monde sous le nom de « Face2Face » . JR s’est rendu à Jérusalem pour photographier à la fois les palestiniens et des israéliens en train de sourire et de rire. Il a ensuite exposé les visages de part et d’autre du mur qui sépare les deux parties du pays pendant quelques temps, les visages des israéliens côté palestinien et vice versa.

Le projet « Women are heroes » aboutit en 2008. Les clichés, pris en Afrique, dévoilent des visages de femmes en gros plan. D’abord exposés sur les murs de leur propre ville, ils s’envolent ensuite pour Paris et s’étalent sur les murs des quais de l’île Saint Louis et sur le pont Louis-Philippe l’année suivante.

JR, artiste de la dénonciation sociale.

Le but de l’artiste est de créer une réaction chez le passant. Il espère toucher des gens qui ne fréquentent pas les musées. Il veut révéler les contrastes qui existent entre les hommes, comme celui entre les jeunes de banlieue et les habitants du XVIe, ou bien entre les femmes africaines victimes de discriminations par les hommes qui vivent avec eux. Les œuvres de JR cachent donc une dénonciation sociale en s’efforçant de souligner les différences et les inégalités que nous ne voyons pas toujours.