Aujourd’hui nous partons à la découverte des RYE whiskey avec Jack Daniel’s et Woodford Reserve. Après les Singles barrel, le Jack Daniels Honey, le Jack Daniels Tennesse fire, très bientôt dans vos rayons se trouvera la Jack Daniel’s Tennessee Straight Rye Whiskey. Elle gardera la si fameuse forme du Jack Daniel’s Old n°07 Tennessee Whiskey qui nous permettrait de la reconnaître à 10 mètres. En revanche, en plus de la couleur noire qui sera remplacée par du vert et de l’étiquette qui sera teintée de blanc cassé, ce Tennessee whiskey qui tendait vers le bourbon, sera dorénavant un Straight RYE whiskey.
Qu’est ce que le RYE ?
Littéralement, Rye en anglais veut dire seigle. Tout le monde a déjà goûté au moins une fois au seigle et principalement via le pain de seigle. Le seigle est souvent considéré comme beaucoup plus sain que la farine de blé classique. En effet, ses valeurs énergétiques en fait un allié pour garder la ligne et est recommandé pour les personnes ayant des problèmes digestifs et un effet réducteur sur les risques d’avoir le cancer du colon, de la prostate ou même du sein.
Je ne pense pas qu’il y ait d’études existantes sur les valeurs nutritionnelles du seigle dans les Rye whiskey. En revanche ce qui est certain c’est que le seigle permet d’apporter un goût bien différent, incomparable au bourbon ou au Tennessee whiskey.
Les Rye whiskies, sont considérés comme l’excellence des whiskies aux Etats Unis, qui même si légèrement oublié pendant quelques années, revient à la mode aujourd’hui. Le bourbon avait pris le dessus dans les cocktails grâce à sa sucrosité et onctuosité. Le Rye Whisky, va donner plus de caractère, plus d’authenticité qui sont deux critères de plus en plus recherchés que ce soit sec ou bien dans les cocktails.
Pour la petite histoire, le Rye Whisky était la boisson fétiche du tristement célèbre Al Capone, on peut donc rapidement imaginer le caractère du rye !
Qu’est ce que le Rye Whiskey ?
Pour avoir le droit à l’usage de l’appellation Rye Whisky, il y a quelques règles à respecter :
- Le mélange des céréales doit être composé au minimum de 51% de seigle
- Le taux d’alcool à la distillation doit être à 80% minimum
- Le vieillissement doit se faire dans des fûts neufs en bois de chêne carbonisés
Au delà de ces règles spécifiques, sa fabrication peut devenir si complexe qu’il est préférable de passer tous les détails. En revanche, le savoir faire qu’il faut pour un bon rye whisky pourrait se comparer au savoir faire du boulanger qui prépare une bonne miche de pain de seigle (l’un des pains les plus compliqué à travailler pour que la mie soit aérée et gonflée).
Pour faire un bon whiskey Rye c’est comme pour faire un bon pain de seigle, tout réside dans la fermentation du seigle et dans son traitement. Le seigle est une céréale fragile et compliquée à travailler. Il faut donc bien maîtriser le temps de fermentation, qu’il ait le temps d’avoir un maximum de saveur mais sans pourrir.
Le temps moyen de fermentation chez un bon boulanger est entre 10h et 12h.
Le groupe Brown Forman, nous permet donc de découvrir un éventail de Rye Whiskey : que se soit de son plus complexe via son Jack Daniel’s Single Barrel Rye, plutôt destiné aux amateurs de rye, jusqu’au plus classique destiné au grand public avec le Jack Daniel’s Tennessee Straight Rye Whiskey.
Coup de cœur de l’Homme tendance : Le Woodford Reserve Rye
Sa fabrication est clé pour comprendre les goûts : 53% de seigle, 33% de Maïs et 14% d’orge maltée. C’est grâce à ce mélange que ce Woodford Reserve Rye nous propose une palette aromatique si complète et complexe.
Grâce au Maïs : On ressent bien dans un premier temps la vanille qui évolue doucement vers des notes de meringue et nougat. Soudain, les 53% de seigle reviennent en puissance pour prendre leur place en fin de bouche avec des notes épicées, poivre & cannelle : Un régal tout simplement !
Conseil l’Homme Tendance :
Même si j’adore ce whisky et je recommande vivement de le tester au moins une fois, il est important de prévenir sur un point : le Rye Whisky est particulier et ne peut pas du tout se comparer à un bourbon.
Il ne faut donc pas le gouter en s’attendant à y retrouver le même goût, sinon vous risqueriez d’être déçu.